Basalt tire son nom de la roche volcanique avec laquelle ce matériau partage un aspect similaire. En effet, le matériau se décline dans une gamme chromatique sombre, allant de gris froid à des bruns. Basalt, lorsqu’il est façonné à la main, acquiert aussi une texture craquelée et fissurée qui rappelle la roche. Avec la cire comme liant, le matériau est à la fois sensible à la chaleur et hydrophobe. Ces qualités permettent à Basalt de s’inscrire dans de multiples contextes comme contenant ou support. Par ailleurs, le liant cire permet au matériau d’être recyclable facilement un grand nombre de fois. Il suffit de chauffer la matière à recycler puis de la mettre en oeuvre à nouveau. Aujourd’hui, je développe ce matériau au travers de trois techniques.

Premièrement le moulage, en effet une fois fondu le mélange de cire possède une viscosité importante et bonne prise d’empreinte. Ainsi, grâce à l’aide d’un moule, je peux obtenir un fini lisse et satiné. Pour exploiter cette finition, je me suis tournée vers des formes simples avec un relief facettées qui rappellent les colonnes antiques grecques.

Deuxièmement, la sculpture par modelage de la matière à chaud. Ce procédé induit un aspect de surface plus brut et me permet des formes plus complexes qui tournent autour du vocabulaire formel de l’amphore.

Troisièmement, la gravure en bas relief. En effet la cire donne au mélange une texture tendre idéal pour pouvoir inclure des marques. Cette proposition joue à la frontière entre objet et illustration.

Ce projet fait parti d’un projet de recherche autour de la valorisation des cendres le Projet Cendrillon